Services avancés : attractivité bruxelloise et enjeux locaux
A l’annonce du Brexit, en juin 2016, une frénésie intense s’empara des grandes métropoles européennes afin d’attirer les poids lourds de l’économie internationale qui délaisseraient la City et relocaliseraient leurs activités sur le continent européen. Principale cible de ces opérations de séduction : les services avancés, contribuant de manière importante à la croissance de la valeur ajoutée et qui rassemblent la finance, l’assurance, la comptabilité, les services juridiques, et la publicité.
À Bruxelles aussi, ces secteurs ont de l’importance : ils comptent 116 000 emplois et ils ont contribué de manière importante à la croissance économique régionale au cours des deux dernières décennies. Les autorités régionales en sont conscientes et ont fait de l’accueil de ces activités une priorité. Ces politiques sont-elles réellement adaptées, en regard du fonctionnement économique de ces entreprises ? Trois géographes de la Vrije Universiteit Brussel (Maëlys Waiengnier et David Bassens) et de l’Université libre de Bruxelles (Gilles Van Hamme) posent la question dans le numéro 149 de Brussels Studie:
Van Hamme, Gilles, Waiengnier, Maëlys, Bassens, David et Hendrikse, Reijer, « Services avancés : attractivité bruxelloise et enjeux locaux », Brussels Studies [En ligne], Collection générale, n° 149, mis en ligne le 9 novembre 2020, URL : https://journals.openedition.org/brussels/5102