Résidence des élus et structures socioélectorales
S’il n’est pas rare que l’on sache où résident le bourgmestre et les échevins de sa commune, il n’en va pas forcément de même pour les élus de niveau supra-communal. Pourtant, on peut faire l’hypothèse que leurs choix résidentiels participent de leurs représentations de la ville et du projet urbain, et que les élus pourraient relayer de manière préférentielle les préoccupations des catégories de population qui partagent leurs espaces de résidence.
Questionner l’équilibre de la représentation des différents quartiers bruxellois parmi la géographie des élus est au cœur du 163e numéro de Brussels Studies, signé par Christian Vandermotten (Professeur émérite en Géographie, IGEAT, Université libre de Bruxelles). Partant d’un inventaire résidentiel des élus au Parlement régional, des élus bruxellois au Parlement fédéral et au Parlement européen, des ministres et secrétaires d’État régionaux et fédéraux domiciliés à Bruxelles et des 19 bourgmestres, l’auteur examine d’abord le patron résidentiel des élus résidant sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale et son évolution récente (2010 et 2020). Il interroge ensuite les concordances que l’on peut établir entre cette géographie des élus et celle de leurs électorats, dans les limites liées à la disponibilité de données à la seule échelle des communes et des élections à ce niveau de pouvoir.
Pour lire l’article complet: Christian Vandermotten, « Résidence des élus et structures socioélectorales en Région de Bruxelles-Capitale », Brussels Studies [En ligne], Collection générale, n° 163. URL : http://journals.openedition.org/brussels/5848