À l’heure où les questions environnementales et de luttes contre la sédentarité prennent une place importante, le développement des mobilités actives « intelligentes fait partie intégrante des politiques de gouvernance des « smart cities » Celui-ci pose des questions éthiques notamment au niveau de la collecte des données des utilisateur.trices.

L’utilisation du numérique dans les pratiques de mobilités actives est également l’objet de représentations autour de ces usages (techno-utopies, modifications du rapport aux infrastructures, stéréotypes de genre, engagement écologique, etc.), qui sont véhiculées dans les médias, les stratégies de communication des marques et par les pouvoirs publics. Le numérique introduit aussi de nouveaux usages dans les pratiques de mobilités actives (marches, vélos, trottinettes) qui révèlent et renforcent des rapports de pouvoir liés au sexe, au genre, à la classe et à l’origine ethnoraciale des individus.

Dans une perspective interdisciplinaire, nous rassemblons des travaux analysant ces développements dans les domaines de la sociologie, de l’urbanisme, des mobilités, des sciences du sport, des sciences de l’information et de la communication, et des études de genre lors d’une journée d’étude organisée en marge des 6e Rencontres Francophones Transport et Mobilité, dans le cadre du Projet de Recherche FNRS « Genre et esthétique du vélo ».

Thématiques de la journée :

• Gouvernance des mobilités actives et « Smart Cities » (service Maas, plateformes deflottes partagés, intégration des IA, etc.)
• Éthique dans le traitement des datas de mobilité
• Représentations des mobilités actives « intelligentes » (vélos, trottinettes, marche)
• Usage du numérique dans les mobilités actives : applications numériques (GPS, applications de mesures de performance, de sécurisation, etc.), plateformes, véhicules connectés
• Impact sur l’expérience de l’intégration des TIC dans les mobilités actives